Pindint ch'timps lô, l'érémitique érémiste que je suis se rend à la FNAC afin de se visionner un fragment de docu sur les Shadocks (je vous avais bien dit que les raisons de me détester étaient nombreuses... & encore, je ne vous ai pas encore fait part de mon féminisme ô combien réducteur et douteux ! Ha, ha). Ah elle est belle, la France. Je sais.

Illico, ces petits personnages à l'esprit étriqué et aux ailes minuscules m'ont séduite de par leur côté absurde, qui n'est sans doute pas sans rappeler certains petits bourgeois conventionnels et guidés par une certaine forme de christianisme de cette époque bénie (oui, je vais loin, je sais). On s'imagine alors sans peine le brave chef de famille pétainiste & avant tout blessé dans son orgueil de brave travailleur fraaançais s'offusquer devant tant de fantaisie, d'incohérence et de bêtise. Bon, ça, c'est pas vraiment moi qui le dis ou l'écris : les nombreuses lettres de protestations rédigées à l'époque en sont un témoignage, hmmm... Edifiant.

Bref, un humour "tordu" qui a tant bien que mal perduré, et un dessin pas si "débile" que ça, quoique bien loin de certaines siruperies sauce Disney. On sent l'influence de Miró, Kandinsky & des maîtres de l'absurde qui fascinèrent Jacques Rouxel, créateur des bestioles en question. Moi j'aime, tout comme j'aurais sans doute aimé naître un peu avant afin de me régaler d'autre chose que du Club Dorothée et de l'émission Champs Elysées, avec un Drucker tout poudré au sourire parfois bien niais (Michel, si tu me lis, me colle pas un procès aux fesses ou j'appelle les pompiers).

Bon, après, je ne suis que jeune découvreuse effarouchée, alors si docteurs ès shadocks et autres aîné-e-s passent par ici, je suis ouverte à tout éclaircissement.

Sinon, j'ai pas d'humour : je déteste les blagues racistes, Biland et Grogard ne me font pas rire, et le bêtisier avec les chutes de bébés & autres comiques de geste ou de situation, j'en parle même pas. Il vous sera donc inutile de m'offrir un Méga Best-Of Party de la bonne grosse rigolade du genre pour le Noël que je ne fêterai d'ailleurs sans doute pas.

Mon Chtiblog officiel étant actuellement en panne technique prolongée (ne me demandez pas pourquoi : je suis l'une des premières à l'ignorer mais ô qu'ch'est trichte), je compte bien continuer à dégoiser mes cowneries sur cette plate-forme chérie.

Les habitué-e-s ne seront point décontenancé-e-s pour autant car, si la forme perturbe un peu, le fond, lui, ne change pas. Juste que ce sera encore plus vite torchonné que d'habitude car j'ai des nems et des samoussas sur le feu, ainsi que des équivalences traductionnelles à régler.

Pour les néophytes, ben ce sera la surprise : je peux être adorable mais je suis également capable de me faire beaucoup d'ennemi-e-s. Vous saurez bientôt pourquoi (rien de bien cruel, ne vous inquiétez pas et cessez de mordiller nerveusement le coin de votre coussin en soie sauvage). :o}

En attendant, bonnes découvertes...

Cha*

P.S : Ce titre n'est pas dédié à F. et à ses doigts experts.