• J'ai depuis quelques mois des problèmes uro-gynécologiques qui, associés à mes lourdeurs ventrales, rendent certains moments de mon quotidien assez difficiles à vivre.

    Comme ce genre de malheur n'arrive jamais seul, voilà que je constate il y a peu une drôle de boule à l'entrée de mon vagin. Ne trouvant pas cela très ordinaire, je me mets à contacter plusieurs spécialistes. Résultat : pas de rendez-vous avant fin Août. Il me faut rester dans le doute au moins deux mois. À moins que...

    La toile, comme vous le savez, recèle de sites qui nous permettent de discuter de nos problèmes de santé, et bien que toutes les hypothèses ne soient pas fiables et que certain-e-s feraient mieux de se taire, certaines pistes peuvent nous permettre de comprendre un peu plus ce qui peut bien se passer dans nos corps flétris, aigris (ben oui, un organisme de féministe, c'est forcément touché par l'aigreur aussi ;o)) ou meurtris. Et comme dans un cas comme le mien, un visuel vaut mieux qu'un long discours (de type : "Alors c'est une sorte de boule, euh... Beige, hem, non, plutôt rose, rouge, enfin... Non, ça fait comme des peaux, euh...), je me décide à poster une photo de la bête, bref résumé à l'appui.

    Photo qui, sur un site médical prétendument sérieux dont je tairai le nom, est immédiatement retirée. Motif (accrochez-vous bien) : il ne faut pas que les enfants voient cela, c'est inconvenant.

    Ben voyons...

    Sur un simple clic, les bambins dont on fait trop souvent semblant de se soucier peuvent tomber sur des scènes de viols et de tortures agrémentées de commentaires haineux, mais une simple photo anatomique (qui pourrait être utile à bien d'autres personnes qui souffrent de problèmes similaires au mien), c'est trop. Trop pour leurs petits yeux candides, leur âme pure et veloutée, leur adorable cœur rose si sensiiible, leur petite rate chérie... Autant vous dire qu'il vaut mieux souffrir du bras (là j'aurais pu en poster, des photos). Seulement, j'ai même pas pu choisir.

    J'en conclus donc que les dictionnaires médicaux familiaux doivent être, à l'inverse des pornos violemment misogynes (mouarf, je vais en attirer des cas avec les mots que j'utilise, moi), cachés dans des coffres en acier cadenassés à double tour, alarme en option en cas de Pandorite aïgue.


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  • "Un couple de lesbiennes s'est immolées par le feu, samedi 17 mai, dans le sud de l'Inde. Malar, 38 ans, et Rukmani, 40 ans, ont enflammé le kérosène qu'elles avaient versé sur leurs habits. La police a découvert leurs cadavres enlacés au domicile de Malar, dans la petite ville de Sathangadu. Les deux femmes, mariées chacune de leur côté, n'auraient pas supporté de voir leurs familles respectives tenter de les séparer.

    Suite à ce drame, les activistes LGBT renouvellent leurs appels pour faire supprimer l'article 377 du code pénal indien, qui assimile les relations «contre-nature» à un crime. L'avocate Sudha Ramalingam a notamment déclaré: «Nous devons accepter les relations qui ne sont pas qualifiées de normales. (...) Deux adultes consentants ont le droit de choisir leur mode de vie.»"

    Source : tetu.com

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  • Au cours d'un procès en sorcellerie en 1593, le magistrat instructeur - un homme marié - découvrit pour la première fois l'existence du clitoris. Il l'identifia comme étant un mamelon du diable, preuve irréfutable de la culpabilité de la sorcière. C'était une « petite excroissance de chair, pointant à la manière d'un mamelon, et longue d'un demi-pouce ». Et ledit magistrat « l'ayant aperçue au premier coup d'œil, quoique sans regarder de trop près cependant, car jouxtant endroit si ténébreux que point n'est décent d'y porter le regard. Mais ne voulant pas, finalement, garder par-devers soi découverte si étrange », la montra à divers assistants. « Lesquels assistants déclarèrent n'avoir jamais vu chose semblable. » Et la femme fut condamnée comme sorcière.

    L'Encyclopédie des mythes et des secrets de la femme (cité dans Les Monologues du Vagin)

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  • Je vous invite à redécouvrir l'univers féerique de Disney, ce merveilleux Peter Pan et ses jalouses idoles, ce pauvre petit Mowgli terrassé par une vile intrigante... Ainsi qu'un Baloo de très bon conseil.

    Vivent les récits de notre enfance (il me reste une petite peluche à l'effigie de cet ours imbécile : dès demain, je le boute hors de mon champ de vision).

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