• "Pourquoi il y'a des femmes qui veulent devenir des hommes ?

    Elles ont changé leur forme ,leur façon de vivre ..etc
    La douceur ,la beauté ,le charme l'amour que deviendront ils ?
    C'est désolant .Moi personnellement j'aime la femme telle quelle est .Heureusement qu'il y'a d'autres qui respectent la nature OUF" (Djamil)

    J'ai relevé ces deux réponses en particulier :

    "bonsoir,se sont des femme qui ont oubliés que c est dieu qui les a mis sur terre et ils sont de nature comme ca .es ce que une personne au monde peut changer sa descrption biologique donné par dieu.en principe ces femmes ne doivent pas etre respecter par cette commu....il viendra le jour ou elles connaitrons la pure vérité il faut lire et relire le corant et ce que dieu nous a donné et pourtant gratuitement mci et à presto" (Benamor...)

    "je deteste les femme comme s asi j'en trouveune jlui coupe son nez avec un siceau" (question...)


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  • À propos de l'exposition Bodies, the Exhibition :

    "Des êtres humains qui ont fait don de leur cadavre à la science ? Savaient-ils qu'ils allaient être exhibés devant des foules de visiteurs ? J'ai depuis quelques années, dans mon portefeuille, un petit carton qui atteste que j'ai fait don de mon corps à la science. Mais je n'ai pas autorisé la science à disposer de mon corps pour autre chose que l'utilisation de certains de mes organes sains ! L'être humain est-il devenu un simple objet ? Ces corps exposés sont des corps morts. Et le respect de ce que ces corps ont vécu ?

    Depuis la nuit des temps les rites funéraires existent, et l'art a commencé par là. Rites pour un passage dans l'au-delà, peut-être, mais rite pour la  mémoire, rite pour la séparation, pour le deuil. Que signifie être humain ?

    [...] Cautionner l'intérêt d'une exposition par des raisons scientifiques et artistiques, cela peut provenir d'une perversion ! Que les amateurs choisissent en conscience ! Non, je n'irai pas !"

    Danielle Stéphane, Lyon (Source : Télérama n°3049, 18 Juin 2008).

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  • "Il faut que les femmes crient aujourd'hui. Et que les autres femmes - et les hommes - aient envie d'entendre ce cri. Qui n'est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, mais un cri de vie". (Benoîte Groult)

    Cri de vie, cri commun, cri édifié via multiples mains (pattes, nageoires ou tentacules : c'est selon ;o)), c'est ici !

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  • Je passe actuellement quelques heures par jour à dévorer des ouvrages d'il y a près d'un demi-siècle, et souvent, je me dis que rien n'a vraiment évolué au niveau des mentalités. Pire, je perçois comme un regain de machisme primaire depuis quelques années. Il faut toujours rester vigilant-e-s, Toujours. On ne le répétera jamais assez.

    Un extrait de Toilettes pour femmes, de Marilyn French (la protagoniste vit aux Etats-Unis dans les années 50) :

    "Elle [Mira, suite à une soirée passée dans un bar] était accablée. Voilà donc tout ce que cela voulait dire, tous les trucs bizarres qu'on lui avait appris. Tout s'éclairait, tout s'expliquait. Et ce tout était trop lourd pour elle. D'autres filles allaient dans les bars, d'autres filles dansaient. La différence était qu'elle avait donné l'impression d'être seule. Qu'une femme ne fût pas marquée comme propriété d'un mâle en faisait une putain en chaleur susceptible d'être attaquée par n'importe quel mâle, ou même par tous en même temps. Qu'une femme ne pût pas sortir et s'amuser à danser sans se soucier de ce que penseraient (ou pire, c'était bien probable) tous les mâles, voilà qui lui semblait une grande injustice qu'elle n'arrivait pas à l'avaler.

    Elle était femme et cela seul suffisait à la priver de liberté, quoi que pussent dire les livres d'histoire, qui prétendaient que le droit de vote pour les femmes avait marqué la fin de l'inégalité ou que l'on déformait les pieds des femmes uniquement dans un pays anachronique, pas à la page et étrange comme la Chine. Elle n'était constitutionnellement pas libre. Elle ne pouvait pas sortir seule le soir. Elle ne pouvait pas, dans un moment de solitude, sortir dans une taverne pour boire un verre en compagnie. Les deux fois où elle avait pris un train de jour, pour visiter les musées de New York, elle avait été draguée sans arrêt. Elle n'avait même pas le droit de donner l'impression d'être sans escorte, si cette escorte désirait la laisser tomber, elle était perdue. Et elle n'avait même pas le droit de se défendre : il lui fallait s'en remettre à un mâle là aussi. Et quoique faible et boiteux, Biff [atteint de la polio] était plus à même qu'elle de s'occuper de toutes ces choses là. Si ces types s'en étaient vraiment pris à elle, toute sa colère, toute sa hauteur et toute sa force ne lui auraient jamais servi à rien".

    J'ai franchement l'impression de relire un fragment de ma jeune vie d'adulte (en 1998, j'avais le même âge que Mira). Dix ans plus tard, je me fais toujours harceler dès lors que je m'affiche seule, on me conseille toujours de me faire chaperonner "faute de mieux", d'étranges réputations courent à mon propos, et il m'est impensable d'entrer seule dans certains bars de nuit.

    Tout ça dans nos pays qui se targuent d'être égalitaires et civilisés.

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