• "Quelle humanité préparons nous, et voulons nous fabriquer des générations d'individus conditionnés, dociles, économiquement performants, prêts à tolérer n'importe quelle abomination de la part du corps social qui les entretiendra dans leur jouissance maladive?"

    (Attribué à I. Sorrente)
     

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  • « Nous sommes pas nous les mecs les vraie martyre ? il y a des fois ou je me sent léser ou guider par la femme?

    nous sommes pas victimes d une machination ou complot féminin ou elle nous laissent croire que nous sommes "les bosses" or que nous sommes mener par la " braguette " baguette et par le bout du nez comme des . . . . . . .?

    "silence" chut on parlent pas le même langage
    »

    (MOI (il s'agit de son pseudo, ne vous méprenez pas, hein ;o))

    Rien n'arrête ce genre de miso, n'est-ce pas... Et après, on va nous soutenir que nous autres féministes sommes "victimistes". Ben voyons...

    Et si vous comprenez sa dernière phrase, faites-moi signe.


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  • Mes journées passent à une vitesse folle et je m'étonne, dès lors que je me pose un peu dans ma litière pour méditer à ce sujet, que le temps ait passé si vite que la trentaine déjà m'attende au tournant.

    Cependant, tout le monde ne voit pas cela du même œil et certains samaritains - pensant sans doute bien faire - ont décrété que, puisque je n'avais à leur vague connaissance ni homme, ni travail, ni enfants pour m'occuppailler dignement, je ne pouvais que m'ennuyer à mourir, voire dépressionner sévèrement dans mon douze mètres carrés réglementaire (ben oui, sans propriétaire et sans travail, pourquoi sortirai-je ? En aurais-par ailleurs le cœur ?).

    Pourtant, croyez-moi, bien que peu expansive, je ne cache rien de mes activités culturelles, charnelles ou militantes pour le peu qu'on s'intéresse à mon quotidien certes peu conformiste mais bien réel, et non à de piètres étiquettes (vous savez, de celles que l'on colle aux pôôôvres femmes seules ou à ces abrutis d'érémistes qui se gavent de kros devant la téloche au lieu de chercher du boulot, quelle honte, nos dirigeants sont bien plus méritants, et ils ont raison de vouloir mettre fin à cet assistanat qui les infantilise, ces vilains)). Mais non, j'ai beau chanter sur tous les tons que je n'ai jamais été aussi bien dans ma vie depuis que je suis dans cette situation qui, certes, est, pour une majorité, ce qu'on appelle un échec, rien n'y fait. Dès qu'un problème de santé pointe son nez, on me dit alors que cela cache une dépression, et si quelqu'un apprend par une autre personne que j'ai paraît-il un petit coup de blues, on décrète alors que si j'avais un travail ou un partenaire stable, tout irait pour le mieux. Pourtant, ces personnes sont parfois de celles qui au fond d'elles souffrent en couple ou s'emmerdent à mourir au bureau. Curieux...

    Si cela s'arrêtait à quelques erreurs d'interprétation ou à un certain manque d'empathie, ce ne serait pas bien grave, me direz-vous. Certes, cela me déçoit parfois, il faut bien l'avouer, car je me sens incomprise et comme replongée de force (moi qui n'aime pas l'eau ;o)) dans un bain sociétal qui nous demande de « prouver » telle ou telle chose à autrui (chose dont je me suis toujours foutue comme de mon premier bavoir : l'ostracisme a parfois du bon). Et je dois dire que c'est parfois bien plus violent que je ne pouvais me l'imaginer il y a encore quelques années.

    Mais savez-vous que cela ne s'arrête pas là, non : voilà qu'on veut soudainement m'inviter ça et là, non par amitié réciproque (chose que bien entendu je privilégie au quotidien), mais juste pour « me distraire » (alors que j'ai 7698797 projets en retard (oui, j'ai un côté feignard, et j'assume)), qu'on me propose de venir me rendre visite alors qu'on ne connaît rien de moi (sinon ma situation déploooraaable de jeune fâme esseulée sans travail, snif, un mouchoir, merci) pour venir me soliloquer des banalités dont je n'ai que faire entrecoupées de leçons de morale spécialement ânonnées pour mon ego à la dérive (option « regard de pitié »), et comme je suis malheureusement plutôt polie, je ne sais jamais comment refuser, mais force est d'avouer que cela m'emmerde parfois quelque peu... beaucoup.

    Cela dit, je ne tiens pas non plus à priver certain-e-s d'un acte héroïque, d'un acte de bonté comme on en fait si peu de nos jours (eh oui, tout ch'perd hein ma bonne Gisèle...) : aller bouffer quelques heures au chaminou, ce cas social et dépressif, puis aller se vanter au dehors qu'on l'a fait sortir, la bestiole, et qu'on l'a distraite en lui parlant d'histoires de boulot, de legs, de banque et de cassoulet (petite boutade picarde, pour les initié-e-s ;o)).

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  • "une femme qui ne s epile pas n est pas baisable tout simplement". (ouahhh)

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