• Si on peut plus faire confiance
    A celui qui mène la danse
    Si on doit se protéger
    Pour quelques secondes damnées
    Mais pourquoi
    À moi
    Ces cadavres exquis
    Te pourriront la vie
    Ces jumeaux oubliés
    Recrachés

    Si ton sang pourrit sa terre
    Si tes discussions l'atterrent
    Un instant
    Sans voix
    Exprimer ce que tu r'ssens
    À un mort-né qui s'en fout
    De toi, de tout

    Si t'as cru bon d'oublier
    De dire qu'c'était pas grand chose
    Que tout peut recommencer
    Faudrait peut-être expliquer
    Aux autres,
    Aux autres,
    Que t'es là
    Que tu vis, que tu parles
    Que t'as souffert, bientôt
    Les deux jambes écartées
    Sur un linceul
    Frigorifiée
    Banalisation
    De ces actes de violence
    Celui qui m'nait la danse
    Il a pas fait exprès
    Il se dit qu'il s'en fout
    Il n'est même pas venu

    Quand t'es seule pour parfaire
    Cette existence de morts
    Tu t'dis tout est à r'faire
    Lui il dort.
    Les passions,
    Connaît pas,
    On t'les l'a arrachés
    C'est comme ça (...)


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  • Toujours un peu en retrait, je n'étais pas bien à l'aise dans la peau qu'on voulait me donner.

    Et ce qui devait arriver arriva : je me suis retrouvée là, un matin prometteur et ensoleillé, seule, oui, absolument seule, dans cette ville grouillante qui laisse sous-entendre des cris enchanteresques de lointaines satisfactions, me disant alors : "Attends, des années que tu tergiverses, ça ne peut plus continuer comme ça". Une petite voix intérieure qui gronde et me fait dire que non, non et non, ce n'est pas vraiment cela, la vie à laquelle tu aspirais".

    Quelque congénère aurait sans doute accepté de remettre masque et oeillères, & de continuer à le voir en bon copain (mais oui, bien sûûûr !). Mais qu'est-ce que cela m'apporterait réellement à présent, qu'avais-je à prouver et à qui ? Certes, a lonely day-to-day serait difficile à supporter en nos espaces réservés avant tout aux hommes, mais tant pis... On est tête de chat ou on retourne sa veste, merdre ? Je pense qu'il y a un moment où il faut savoir dire stop à cette hypocrisie ambiante. Et tant pis si quelqu'individu me taxe d'intransigeante, j'en ai entendu d'autres.

    De toute façon, c'est un peu vrai, il y a forcément des choses que je ne transige pas : ET ALORS ?



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