• Vouloir vivre autrement (Par Dupuy)


  • Commentaires

    1
    Flou
    Dimanche 15 Juillet 2007 à 21:01
    penser pour la collectivité ?
    Je me demande... Peut-être qu'ils sont heureux, ces gens. Ont-ils besoin que tu penses à eux ?
    2
    Lundi 16 Juillet 2007 à 14:48
    Penser seulement pour / à soi, c'est possible ?
    Mais, euh... Flou, c'est ironique ? Mais alors ton projet, il est basé sur quoi au juste ? "Peut-on être heureuse enchaîné-e ? En vivant dans l'illusion ?" Rappelle-toi de ces questions là... Par ailleurs, cette case de Dupuy (pas de moi, hein) relève juste, me semble-t-il, d'un simple constat désabusé. "Bonheur et illusoire", c'est à voir. Bisous.
    3
    Lundi 16 Juillet 2007 à 16:39
    changer la vie des gens
    Je me suis dit que le personnage dans la case voulait aider les gens. Et parfois je me demande si beaucoup de gens ont envie d'être "aidés". Beaucoup sont peut-être heureux de vivre dans le faux, comme dans le film Matrix où un personnage dit qu'il préfère rester dans l'illusion et apprécier le goût de la viande, tout en sachant que ce goût est le résultat d'une stimulation artificielle de son cerveau par les machines (ça c'est dans le film). Je me demande : est-ce que pour le bien de la communauté on peut forcer le changement sur tout le monde, même ceux qui ne veulent pas changer ? C'était une petite réflexion que je m'était faite, plus ou moins à partir de ce dessin. Je suis toujours pas très clair, je sens, désolé.
    4
    Lundi 16 Juillet 2007 à 17:27
    "Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux" (Et regardez-les se faire bouffer par un-e chat-te ? ;o))
    Dupuy ne comprend pas quels plaisirs peuvent bien trouver les gens à vivoter ainsi... Sans doute est-ce en partie pour cela que certaines de cses BD en collaboration avec Berberian m'ont fait rire aux larmes (notamment Henriette, adolescente qui rêve d'être écrivaine mais qui est entourée de potiches et de parents lourdingues qui considèrent qu'elle perd son temps en s'adonnant à l'écriture de son journal intime, son passe-temps et défouloir favori). "Ne pas vouloir changer", c'est difficile, sans clefs. Par ailleurs, peut-on croire en la sincérité des propos formulés par celle ou celui qui se dit heureux/se de sa vie ?
    5
    Lundi 16 Juillet 2007 à 18:53
    ?
    "Ne pas vouloir changer, c'est difficile, sans clefs." -> je n'ai pas compris ce que tu veux dire...
    6
    Lundi 16 Juillet 2007 à 20:44
    Je ne sais plus...
    ... J'ai dû employer un mot à la place d'un autre, mais je ne parviens plus à retrouver lequel, sorry ! Difficile de voir les choses autrement sans certaines clefs, celles de la connaissance, entre autres. Ce que je voulais dire aussi est qu'il est difficile de s'avouer, à soi-même et aux autres, pas si heureux/se que ça... Par fierté, sans doute (dire qu'on a une vie de m***, ça fait "looseur/se"), mais tout de monde n'est pas dupe. Par ailleurs, je doute que l'on puisse être véritablement heureux/se en prison. Allez, un Aspro et au dodo ! ;o)
    7
    Mardi 17 Juillet 2007 à 11:30
    perdu
    Je ne comprends pas le fil de notre discussion et ai l'impression de parler dans le vide. C'est comme si on était sur deux rails parallèles et qu'on poursuivait chacun un monologue. J'arrête là.
    8
    Mardi 17 Juillet 2007 à 15:40
    eux et... nous... enfin moi...
    en fait, ça signifie qu'on ne pense pas aux autres en tant qu'individus... mais on sait bien qu'en tant qu'humain-e nous sommes rattachés un peu les un-e-s aux autres... notamment par les grands sujets qui nous touchent en même temps : pollution, guerre ou paix, climat, etc. Donc "leur vie" effectivement ne m'intéresse pas (qu'ils soient gros, riches, malheureux, je m'en moque) MAIS leur condition générale (en tant que société dont je fais partie) me touche... c'est ce que je comprends ;o) (j'ai bon ?)...
    9
    Mercredi 18 Juillet 2007 à 12:09
    Micro-macro cosmes
    Voilà... :o) Merci Emelire, je m'exprime comme un octodon dyslexique ces temps-ci. Les actions des individu-e-s prises isolément ne me font, évidemment, ni chaud ni froid : évidemment, je me fiche que Roger promène son chien tous les soirs autour de son immeuble ou que Bernadette fasse mijoter ses (oui, "ses" ?!) sarcelles dans le graillon. Ce que je tenterais (tant bien que mal) d'analyser, en revanche, c'est s'il n'y a pas 'quelque chose' qui fait que cela se passe ainsi, et pourquoi est-ce que chez ce couple les tâches sus-citées sont toujours attribuées aux-mêmes, par exemple... Bref, je réfléchis aux conditionnements dont nous sommes tous/tes plus ou moins victimes ainsi à leurs conséquences. Voilà pourquoi je n'apprécie guère les "chacun fait comme y veut" et autres "s'ils sont heureux ainsi", qui, pour moi ne tiennent pas compte du contexte dans lequel nous évoluons au sein de notre société. "Faire changer les gens" me semble présomptueux et extrêmement ambitieux, mais prendre conscience des tenants et aboutissants de nos dires & actions (oui, j'avoue, je demeure sceptique quant à la véracité d'un "je suis heureux/se de ma vie ainsi", l'ayant moi-même affirmé à tort dans mon passé, par fierté ou pour avoir la paix alors qu'il m'aurait sans doute fallu de l'aide) s'avère pour moi nécessaire, quoiqu'il en soit. On voit bien que je ne suis pas Dupuy mais il me semble que, parfois, nous nous posons les mêmes questions. Toujours est-il que j'apprécie beaucoup cette case et la vision de ces croix cimetièresques qui surplombent les tombes invisibles... ;o)
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    10
    Lundi 23 Juillet 2007 à 11:58
    s'ils sont heureux ainsi
    Chaminou : quand tu dis que les gens qui disent "s'ils sont heureux ainsi" ne tiennent pas compte du contexte, je ne comprends toujours pas bien. Je ne comprends toujours pas pourquoi cela t'agace.
    11
    Lundi 23 Juillet 2007 à 23:33
    Bisounourssisme lancinant
    Ce qui m'énerve, c'est ce relativisme qu'on te sert à toutes les sauces et qui annihile pour moi toute tentative de débat éclairé, ou de résolution d'un problème, quel qu'en soit sa complexité. Par exemple, tu parles à quelqu'un d'une femme battue parce-que tu ne sais pas quoi faire pour elle ? "Rah, ben si elle est heureuse comme ça, heeein". Tu évoques la situation inextricable dans laquelle est plongée une famille ? "Ben si ils sont heureux ainsi heeeeeeeein". Tu déplores le fait que ton petit neveu ne s'intéresse à rien et crains quelque peu que son spleen se mue en véritable dépression, et paf, tu as la même phrase dans la gueule pour te remettre à ta place. Idem lorsque je parle de l'excision, tiens, combien de fois ne m'a-t-on pas dit de me mêler de mes affaires via ce genre de phrase à la con, que tu peux appliquer superficiellement sur tout et n'importe quoi, tel un scratch nauséabond ? Regarde mon précédent article : tu les as, ces phrases qui me mettent hors de moi. D'autres en ont rajouté, à juste titre (merci). Pour en revenir à la notion de bonheur chez l'autre, et bien, on n'en sait rien, justement, c'est complexe. On n'agit et ne vit pas toujours librement, et selon ce qui nous semble le mieux, à nous. En cela, il me semble important de réfléchir un peu quant à certains contextes avant d'énoncer ce type de banalité qui s'apparente pour moi à de la fausse tolérance (et sans doute à de la vraie lâcheté).
    12
    Mardi 24 Juillet 2007 à 17:45
    quiproquo ?
    Je crois avoir compris, Chaminou. Tu n'aimes pas les phrases toutes faites qui permettent de se mettre la tête dans le sable et éviter une conversation un tant soit peu "dérangeante" (c'est à dire qui amène de la vraie nouveauté). Quand je me demandais, au début de ces commentaires, "peut-être qu'ils sont heureux et qu'ils ne souhaitent pas être aidés", je n'essayais pas d'éviter de parler d'eux, au contraire. Je me demandais si on a le droit d'aider des gens qui sont persuadés qu'ils vont bien. J'étais probablement hors sujet vu que je n'ai toujours pas vraiment compris la case de BD, mais bon.
    13
    Mardi 24 Juillet 2007 à 20:55
    "Quand il s'agit d'éclairer et d'être éclairé, il faut regarder où est le devoir et non où est le péril" (V. Hugo)
    Voilà, c'est ça. Le droit d'éclairer autrui ? Bien entendu, que tu l'as. Si tout le monde s'était retenu sous prétexte que "tout le monde semble aller bieeen" ou le dit, je ne sais pas où on en serait. Par ailleurs, bon nombre de personnes persuadent les autres qu'elles vont parfaitement bien, mais pas forcément elles-mêmes. Après, je suis d'accord, il y a des tas de façons d'être aliéné-e. Dupuy faisait juste un constat personnel comme beaucoup pourraient d'ailleurs en faire (dans le genre de "Mais c'est quoi, ma vie ? Faut que j'arrête, là, je vais finir comme eux, sinon"). Je ne sais pas si c'est quelqu'un d'engagé au quotidien, en fait.
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