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    Nous étions quatre phylactères

    Moi mes parents et mon grand-père

    Et le dimanche, nous discutions

    Ca fleurait bon la rébellion.

     

    Un jour un grand prêtre est entré

    Dans notre chère masure carrée

    Pour nous dire : « Ce que vous prêchez

    C'est pas tellement la vérité ».

     

    Alors je lui ai rétorqué

    Qu'il était vraiment ridicule

    Avec ses psaumes et ses versets

    Et qu'on préférait faire des bulles.

     

    Visiblement assez outré

    De mes remarques déplacées

    Il a planqué nos billevesées,

    Tué nos onomatopées.

     

    Ce joli sacrement de l'ordre

    A rendu les lecteurs muets

    Il ne leur reste donc plus qu'à mordre

    Les mollets de nos bons curés.

     


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    J'aimerais - si vous le voulez bien - avoir votre avis concernant ce visuel réalisé il y a huit ou neuf ans, et ce dans le cadre d'un "travail" portant sur les violences faites aux femmes...

     


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    Encore un coup de griffe pour toutes ces pourritures qui se foutent vraiment de notre groin en nous MATRAQUANT de pubs pour leurs cachetons merdiques via cette vision de m... de la sexualité qu'on nous IMPOSE, et ce jusqu'aux entrailles de nos boîtes mail les plus intimes dans lesquelles ils s'immiscent sans vergogne.

    Il est évident que cette obligation au plaisir tronqué va de pair avec un marché médicamento-juteux qui joue sur la faiblesse, le conditionnement et l'exploitation. On nous inculque du "sois sage" comme du "jouis", tout en faisant en sorte que l'affaire soit la plus lucrative possible. Une bonne dose d'essence patriarcale, et le tour est joué : promesses de performances hors norme (une relation réelle et dénuée de clichés du genre est trop peu rentable, comme d'hab) grâce aux pilonnages intensifs du bâton de peau brandi comme solution à tous les maux physiques ou psychiques. Un je-u pervers sur la faiblesse, un coup de baguette magique et tout le monde est heureux contre quelques dollars. Et c'est ÇA qu'on m'envoie, régulièrement, du soir au matin, sans relâche, desfois que je changerais d'avis, que je considérerais soudain leurs médocs pourris comme une solution, que dis-je, LA solution (c'est tellement plus simple ainsi !) à un orgasme perdu, une peine de cœur, un complexe qui n'aurait pas lieu d'être si notre monde n'était pas sclérosé à ce point... Mais manque de bol, plus ces SPAMS à la c... se multiplient, plus je les ai en HORREUR. Leurs acolytes Best Drugs et Enlarge your penis aussi, bien entendu.

    Voilà plus de six ans que je grogne contre ça. Je me souviens des premières, encore peu nombreuses, auxquelles je répondais (je suis polie, moi) de la façon la plus virulente possible. Puis de mes plaintes rapport à l'envahisseur, moi qui n'avais rien demandé, et surtout pas ça. "Mais fous un filtre SPAM", m'avait-on dit. Cependant, là n'était pas réellement le problème. Savoir que cela existait m'obligeait par ailleurs à prendre en compte l'ampleur d'un système nauséabond, et à réfléchir à divers moyens d'action-s. Aller au delà, c'est ce que je voulais. Force est d'avouer que Viagra & consorts m'ont amenée à reconsidérer certaines choses. Les auteurs et propulseurs de ces merdes seraient bien aises de le savoir. Autant que je serais tout de même assez heureuse de voir disparaître ces vecteurs de frustration et de fric, ces éradiqueurs de l'échange sincère et sensuel, ces pourfendeurs de l'amour, de l'imagination, de la sexualité libre et du respect humain.

     


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  • Je n'ai cessé de l'entendre, cet avertissement ô combien prometteur, celui-là même qui me laissait espérer en une quelconque intrusion animale, laquelle, à mon grand désespoir, ne s'est jamais produite.

    Guépard, ô mon guépard, attention à quoi au juste ? Moi, je n'ai pas peur de toi et de tes gestes brusques, de tes griffes acérées quand le danger approche, de ton regard si pur, de ton haleine fétide, de ta collerette velue comme celle d'un loup-garou. Je ne crains pas les animaux, et si un jour un fox à poils durs m'a bien mordue à sang, force est d'avouer que je m'y étais pas très bien prise avec lui (Mea Culpa)*.

    Bien consciente que tu ne tues point par méchanceté & que c'est d'ailleurs bien toi qui devrais faire attention à tes détracteurs abscons, j'avoue sans gêne aucune te préfèrer à certains hommes. Ton pelage tâcheté comme un tapis d'aisance est si beau, et me semble si doux... Tes yeux d'agate reflètent l'immensité du monde dans lequel tu souhaiterais simplement vivre en paix.

    Je t'aurais bien fait un câlin, mais je t'ai attendu en vain.

    Depuis ce temps là, je ne crois plus la majorité des "adultes", lesquels clament souvent ce type d'ânerie (ou de guéparderie, c'est selon) dans le simple et triste dessein d'avoir la paix avec nous.

    Bien à toi mon félin,

    Une Chatte baignant dans les eaux troubles d'une trahison puérile.

    * N'empêche, sont quand même bien caractérielles, ces bestioles.


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  • Si on peut plus faire confiance
    A celui qui mène la danse
    Si on doit se protéger
    Pour quelques secondes damnées
    Mais pourquoi
    À moi
    Ces cadavres exquis
    Te pourriront la vie
    Ces jumeaux oubliés
    Recrachés

    Si ton sang pourrit sa terre
    Si tes discussions l'atterrent
    Un instant
    Sans voix
    Exprimer ce que tu r'ssens
    À un mort-né qui s'en fout
    De toi, de tout

    Si t'as cru bon d'oublier
    De dire qu'c'était pas grand chose
    Que tout peut recommencer
    Faudrait peut-être expliquer
    Aux autres,
    Aux autres,
    Que t'es là
    Que tu vis, que tu parles
    Que t'as souffert, bientôt
    Les deux jambes écartées
    Sur un linceul
    Frigorifiée
    Banalisation
    De ces actes de violence
    Celui qui m'nait la danse
    Il a pas fait exprès
    Il se dit qu'il s'en fout
    Il n'est même pas venu

    Quand t'es seule pour parfaire
    Cette existence de morts
    Tu t'dis tout est à r'faire
    Lui il dort.
    Les passions,
    Connaît pas,
    On t'les l'a arrachés
    C'est comme ça (...)


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